Investissement locatif : quels sont les dispositifs fiscaux ?

L’investissement locatif est un placement judicieux qui peut faire face à différentes problématiques et s’adapter à diverses situations. L’investissement locatif peut être considéré comme un plan d’épargne qui prépare l’avenir sereinement, avec des revenus complémentaires durables pour constituer un capital retraite, par exemple, un moyen de réduire les impôts. L’État a promulgué des lois d’exonération fiscale pour soutenir l’investissement immobilier. C’est également un moyen d’accumuler des richesses et de protéger les membres de la famille. Vous pourrez transmettre cet héritage à vos enfants.

 

Quels sont les objectifs de l’investissement locatif ?

Selon les problématiques et les projets de chaque investisseur, l’investissement locatif peut répondre à différents objectifs :

  • Réduire vos impôts : l’investissement locatif consiste à investir tout en réduisant vos impôts en choisissant le dispositif fiscal adapté.
  • Acheter pour louer : cela vous permet à la fois de profiter des avantages fiscaux et de percevoir des revenus réguliers.
  • Augmenter vos revenus : les loyers perçus mensuellement constituent des revenus complémentaires.
  • Constituer un patrimoine : l’investissement locatif est le type de placement par excellence si vous souhaitez constituer votre patrimoine.
  • Préparer votre retraite : l’investissement locatif est une excellente solution pour préparer au mieux votre retraite. Il permet de constituer du capital.
  • Protéger votre famille : dans le cadre de programmes immobiliers neufs, l’investissement locatif permet de protéger votre famille.

 

Quels sont les différents types de dispositifs fiscaux ?

Vous avez envie de tenter une belle expérience dans l’investissement immobilier et souhaitez en savoir plus sur la fiscalité immobilier locatif ? Voici les différents dispositifs fiscaux :

La loi Pinel dans le neuf

La loi Pinel est un régime de défiscalisation. Elle favorise la construction de logements neufs dans des zones dites exiguës (la demande de logements dépasse l’offre). Le dispositif permet l’acquisition de nouveaux logements. Le montant de l’investissement ne peut excéder 300 000 euros. En tant qu’acquéreur, vous vous engagez à louer votre bien à des locataires dont les revenus sont inférieurs au plafond fixé par le décret annuel, en fonction de la localisation du bien. Le loyer est également plafonné. Selon la durée de location choisie (6 ans/9 ans ou 12 ans), vous bénéficiez d’une réduction d’impôt sur le revenu. Cela représente entre 12% et 18% et 21% de votre investissement. C’est-à-dire qu’un bien immobilier de 300 000 euros bénéficiera d’une déduction fiscale de 63 000 euros (maximum) en 12 ans.

La loi Denormandie dans l’ancien

Depuis 2018, le dispositif Denormandie a modernisé les avantages fiscaux dont vous bénéficiez pour la location de logement ancien. Elle a repris toutes les conditions de sa cousine Pinel. La différence est qu’il oblige les investisseurs à acheter une maison ancienne, notamment pour la remettre en état. Les projets de rénovation doivent représenter au moins 25 % de l’investissement total et améliorer la performance énergétique de la maison ou créer de nouveaux espaces de vie. L’État n’agrée que les œuvres réalisées par des professionnels certifiés « reconnus garant pour l’environnement ».

La Censi-bouvard pour une location meublée

Ce régime s’adresse aux investisseurs qui choisissent d’acheter un bien neuf et de le louer meublé. Il peut s’agir d’hébergements de service, tels que des résidences universitaires ou des EHPAD. L’abattement fiscal pour les plus de 9 ans est de 11% du prix du bien hors taxe. Le pays limite ici les avantages d’un seul achat par an à 300 000 euros, ce qui signifie que la remise totale maximale est de 33 000 euros. La loi n’exige aucun type d’emplacement.

La loi Malraux et les monuments historiques pour les bâtiments protégés

La loi Malraux prévoit des avantages fiscaux pour les investisseurs assez fortunés qui décident de se tourner vers des monuments historiques extraordinaires. Il est important que les bâtiments dégradés soient situés sur des sites patrimoniaux protégés, et l’État y a élaboré un plan de réévaluation des bâtiments déclarés d’utilité publique. Ce dispositif oblige l’investisseur à réaliser une ingénierie coûteuse (jusqu’à 400 000 euros).

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